Le « Social Commerce » : Perspectives sur 10 ans.

Avec un marché pesant près de $1,4 milliards en 2010, le « social marketing » s’impose comme un nouvel eldorado sur lequel les grands noms du social commerce et du social media ont déjà posé leur première pierre. Groupon, Facebook, ou encore LivingSocial, ont déjà pris conscience de l’essor de ce nouveau mode de consommation qu’est le social shopping, et s’installent sur ce marché comme intermédiaires entre les marques et leurs clients. Ainsi, tous rivalisent d’inventivité pour tenter de conquérir ce marché au potentiel immense.

Groupon, -dont le fondateur Andrew Mason a décliné une offre de rachat de $6 milliards par Google– précurseur du système de couponing numérique à grande échelle, jouit d’une notoriété et d’une couverture internationale  dans le secteur du e-commerce qui favorise indéniablement le déploiement de son interface de social shopping.

Facebook, qui s’est annoncé comme concurrent direct de Groupon en Mars 2011, bénéficie également d’une notoriété qui n’est plus à refaire, ainsi que du plus grand pool de clients au monde, et les entreprises ne s’y trompent pas : selon le Jack Myers Media Business Report, 75% des détaillants prévoient d’utiliser Facebook comme plateforme de développement de leurs activités de social marketing, et 50% d’entre eux prévoient même de passer uniquement par ce réseau social pour faire la promotion de leurs produits.

Une diversification dans l’air du temps

La conquête de cet eldorado n’est pas anodine. C’est avant tout l’une des diversifications logiques d’un réseau social tel que Facebook, dont l’un des objectifs majeurs est d’intensifier son avance sur Google en terme de temps passé sur ledit réseau, plutôt que sur le moteur de recherche.

De surcroît, pour les entreprises, la création d’une communauté d’acheteurs est la mise en application concrète de la nouvelle donne en terme de marketing de marque. Le consommateur a besoin de toujours plus d’identification au produit qu’il achète. Quoi de mieux que de visiter une boutique virtuelle entre amis, ou acheteurs de confiance, pour avoir des garanties sociales, via un réseau social ou un site d’e-commerce largement maîtrisés ?

Qu’on ne s’y trompe pas. Le social shopping profitera à l’évidence aux grandes entreprises, mais également aux petits commerçants et détaillants. À l’image du retour aux boulangeries ou aux boucheries locales, au petits créateurs etc… Le social shopping pourrait également s’inscrire dans ce changement de comportement de consommation.L’étude précédemment citée estime que le social marketing représentera, en 2020, plus de $50 milliards !

Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo de Jack Myers :

 

Jack Myers: Media Business Report

 

Au final, les grands gagnants seront bien ceux qui parviendront à se positionner comme intermédiaires entre offreurs et demandeurs. En ce sens, l’avenir de Groupon, Facebook, ou LivingSocial, s’annonce florissant…

Cafetier

Toujours à bloc, spécialiste des grands crus et rigoureux dans le dosage, je suis cafetier chez OP1C (et il y a du taf !)

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