Diaspora, le (projet) Facebook libre

Quatre étudiants américains (de l’institut de sciences mathématiques de l’université de New York), Dan Grippi, Max Salzberg, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirsky, se lancent dans un projet, baptisé Diaspora.

Diaspora-image

« Ce nouveau réseau social sera décentralisé et avec un code ouvert. »

Ceci permettra à chaque internaute de créer son propre serveur. Ainsi les utilisateurs auront tout contrôle (selon les étudiants américains) sur leurs données personnelles (les échanges de photos et de vidéos se feront via GPG.).

Pour financer leur projet, les 4 étudiants ont lancé le 24 avril un appel aux dons, espérant récolter 10.000 dollars d’ici le 1er juin. A ce jour, nous sommes à moins de deux semaines de cette date, ils ont déjà dépassé 179.000 dollars grâce à plus de 5000 donateurs (soit une moyenne de 36$ par don) !

Ce succès impressionnant, surtout qu’il ne reste qu’un projet, s’explique par les attentes des internautes en matière de protection des données privées. En effet, il ne se passe pas une semaine sans que ne soit critiquées le changement des conditions d’utilisations (réseaux sociaux quand la vie privée devient publique) du géant Facebook (on voit d’ailleurs fleurir de nombreux posts comme celui de Gizmodo qui explique pourquoi, selon lui, il faut abandonner Facebook).

Il faut aussi souligner que l’économie du don, sans quoi Wikipédia (entre autres) ne serait pas, n’est pas infructueuse et peut permettre de lever des fonds impressionnants.

Les quatre étudiants ont annoncé que Diaspora sera un logiciel libre sous licence AGPL (GNU Affero General Public licence), et que la première version du réseau social sera lancée courant septembre.

Diaspora pourrait être à Facebook, ce que Identi.ca est à Twitter.

Jimmy

Responsable du pôle Média de l'agence On Prend Un Café, Jimmy LEROY accompagne quotidiennement les clients de l'agence.

  • Le concept est en effet louable, de plus en plus, il apparait comme nécessaire de protéger sa vie privée. Faut-il abandonner Facebook ? Dans ce cas, n'allons plus sur Google non plus, et reprenons cette bonne vielle machine à écrire pour être sûr de ne plus laisser de trace… sur le web tout du moins !

  • Le concept est en effet louable, de plus en plus, il apparait comme nécessaire de protéger sa vie privée. Faut-il abandonner Facebook ? Dans ce cas, n'allons plus sur Google non plus, et reprenons cette bonne vielle machine à écrire pour être sûr de ne plus laisser de trace… sur le web tout du moins !

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