Commencer un nouveau job en confinement, les dessous d’une intégration réussie

Intégrer une nouvelle équipe, commencer un nouveau job, rencontrer ses nouveaux collègues et faire en sorte qu’ils nous adoptent rapidement, apprendre de nouvelles missions, découvrir de nouveaux clients… Il est clair que changer de travail bouleverse en tout point notre routine quotidienne et nos habitudes. Ce bouleversement ne nous met pas à l’abri d’une crise de tachycardie, mais prenez tous ces éléments et ajoutez-y « Coucou c’est moi, le confinement » et là c’est la crise cardiaque assurée ! 

Moi c’est Charlotte et vous l’aurez compris, c’est bien en période de confinement que j’ai fait mon entrée dans la OP1C Family et attention spoiler : mes doutes et mes craintes ont vite été effacés de ma tête dès la première visio. Explications… 

Une arrivée retardée, mais optimisée 

Il était initialement prévu que je fasse mon entrée fracassante le 1er avril, mais le Dieu des poissons d’avril en a finalement décidé autrement. Accueillir un nouvel élément, l’inclure à l’équipe, commencer sa formation, doit se faire dans les règles de l’art et c’est ainsi qu’il a été décidé de reporter de deux semaines mon arrivée, afin de laisser à l’agence le temps de s’organiser. 

Mais cela laisse aussi deux semaines de plus à mon cerveau pour se poser mille questions : est-ce que je vais savoir trouver ma place à distance ? Est-ce que je ne vais pas être perdue, est-ce que je vais être suffisamment bien accompagnée pour prendre mon poste de manière optimale ? Ces questions, qui sont inévitables pour chaque prise de poste, sont décuplées en période de confinement et le défi numéro 1 qui s’impose alors est d’arrêter de trop penser !

Jour J, 9h… la pression monte

9h, le jour fatidique, direction Zoom pour rencontrer mes nouveaux collègues, ma nouvelle team et pourquoi pas, de futurs amis. Je vous laisse imaginer la pression lorsque 25 personnes se tiennent derrière leur ordinateur pour te dire bonjour et te découvrir en live. Ce genre de moments nécessaires, mais où tu préférerais être invisible. Une gêne rapidement oubliée grâce à la surprise organisée par Maud, je vous laisse admirer le résultat

(Kikoo c’est moi au milieu)

C’est à ce moment précis où la tension est redescendue : « ouf c’est bon je suis bien tombée ! » 

S’en sont suivies de longues journées de visio (et Dieu merci, ce confinement n’a pas eu lieu au début des années 2000) qui m’ont permis de découvrir les outils, l’agence, les clients, l’organisation interne, mais qui m’ont surtout permis de découvrir mes nouveaux collègues, leurs postes bien sûr, mais leurs personnalités surtout, d’apprendre à les connaître « dans la vraie vie » et d’en savoir plus sur ce qui les fait vibrer au quotidien. 

Savoir oser

Une arrivée confinée est certes plus dure à organiser, pour moi comme pour l’agence. Il faut se réinventer dans sa façon de former ses nouveaux éléments. Il faudra être doublement organisé, accepter de passer plus de temps à détailler tout ce qui est habituellement perceptible sur place, poser beaucoup de questions (et donc répondre à beaucoup de questions), laisser de côté sa timidité des débuts et tout mettre en œuvre pour que la nouvelle recrue se sente bien. 

Je pense surtout que cette période de confinement a été bénéfique pour moi, peut-être plus que si elle s’était déroulée de manière conventionnelle. Par peur de mal m’accueillir, tout le monde a redoublé d’efforts pour m’offrir des débuts prometteurs, une formation exemplaire et une bienveillance sans nom. 

En bref, accueillir quelqu’un à distance ou intégrer une entreprise en période de confinement ne devrait faire peur à personne ! Bien organisée, bien pensée, bien optimisée, cette arrivée se passera sans encombre. Pour ma part, je n’ai plus qu’une seule hâte : re-rencontrer, en vrai cette fois et à 1 mètre de sécurité, mes collègues. Apprendre à mieux les connaître, découvrir l’agence, m’approprier les lieux et trouver ma place dans cette famille de fous curieux. 

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