Facebook et ses failles, une affaire de « petit pénis » ?

Adepte du crowdsourcing, Facebook laisse s’exprimer ses utilisateurs au sujet des modifications à apporter et cela peut, dans certains cas, mener à des petites blagues du genre « votre photo n’a pas été publiée car vous avez un petit pénis »…

Cette blague qui n’est pas forcément au goût de tout le monde est en fait due à la modification récurrente de mots ou phrases de type « like » ou encore « Your message could not be sent because the user is offline » par les utilisateurs eux-mêmes via Facebook translate.

Comment ?

Il est très simple de suggérer une meilleure traduction à Facebook pour toutes expressions utilisées sur ce dernier. De là, si une expression est souvent remplacée par une autre de la part de différents utilisateurs, l’automatisation de Facebook translate fait qu’elle disparaît au profit de celle qui a remporté le plus de votes.

De ce fait, nous avons vu « like » remplacé par « sikme » (du Turc « F*** ») ou encore l’expression de la première ligne…

Rassurant quand même, ce service a été arrêté dans plusieurs pays depuis car comme le souligne Rik Ferguson, Expert en sécurité informatique chez Trend Micro,

« Nous voyons ici un système de crowdsourcing totalement automatisé, sans filtre et sans intervention humaine. Il s’agissait d’une blague forte amusante, et c’est une chance que ce soient des farceurs et non des criminels qui aient découvert cette faille dans Facebook Translate. Les cybercriminels auraient très bien pu remplacer les mots par des liens pointant vers des sites web contaminés. Une fois de plus, c’est la preuve que le contenu généré par les utilisateurs doit être vérifié en interne avant d’être publié. »

Source : Zataz

Nellio

Taulier chez On Prend Un Café !

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